Bashung_1

Mon humeur musicale du moment :
"When the lights go down"
Prince (1999)
  

lundi 11 juin 2012

Mon Caribana festival 2012


A choisir entre l’Eurofoot et le tennis à Roland-Garros, j’opte sans hésitation aucune pour la musique, live of course, le spectacle vivant comme on dit in french.
Et ce week end, je ne pouvais pas louper mon rendez-vous annuel avec le Caribana festival.

Photo : Glenn Michel - Atelier Pointif

Le Caribana festival est surnommé aussi le petit frère du Paléo, d’une part parce que la superficie de ce  festival ressemble aux premières années du Paléo et aussi parce que le site n’est pas très loin de l’ancien terrain du Paléo festival, au bord du lac Léman.

Bon, petit d’accord, mais il y a quand même 3 scènes de grandeur différente où se croisent et se mélangent une multitude de couleurs musicales, groupes, artistes et musiciens sans frontière, connus, moins connus ou pas connus du tout. J’aime l’ambiance de ce petit festival à dimension humaine, très familial et chaleureux.

Photo : Davide Gostoli
Je ne m’étendrai pas sur la soirée de vendredi, très déçue par la prestation de Lou Reed, semblant fatigué et avec une voix... un peu fatiguée elle aussi. Bon, l’icône du Velvet underground a 70 ans aujourd’hui, ceci explique peut-être cela… Bref, il était heureusement accompagné par de très bons musiciens et choristes. Mais la magie n’a pas opéré sur moi, même pendant le rappel pour l’incontournable "Walk on the wild side", ça ne l’a pas fait, dommage...
Sinon, un grand coup de chapeau à Stephen Marley, l’un des fils de Bob, qui a ensoleillé le Caribana festival vendredi et au groupe suisse Pegasus pour leur jeunesse et leur énergie.


La soirée de samedi a été merveilleuse.
Photo: Davide Gostoli
Elle a commencé avec le concert de Fabien Marsaud, plus connu sous le nom de Grand Corps malade. Un corps malade peut-être mais avec un cœur immense, un humour très communicatif, une vraie générosité et une grande complicité autant avec ses musiciens qu'avec son public. C’est un réel bonheur à chaque fois de le voir, d’écouter ses mots, ses histoires, sa poésie. Des moments très émouvants aussi. J’ai chaque fois les yeux qui brillent en l’écoutant nous raconter l’arrivée de son enfant ("Définitivement"), entre autres. On se sent toujours un peu meilleur à la fin d’un concert de Grand Corps malade. Fabien est une belle personne et ce qu'il dégage fait du bien...
Il terminera son concert évidemment par "Inch’Allah" et comme Reda Taliani n’est pas là, c’est son percussionniste, Feed back (drôle et talentueux) qui chantera avec lui et puis nous, on a fait les choeurs !

Photo: Davide Gostoli
Une foule très dense attend l’arrivée de Charlie Winston, en grande majorité jeune, voire même très jeune.
Charlie Winston est lui aussi une bouffée de bonne humeur, heureux d’être sur scène et partageant beaucoup avec son public. Il a un sourire à faire craquer les plus ronchons, une énergie débordante et musicalement, c’est plutôt bien mené. 
J’ai adoré le moment où il a fait monter sur scène tous les enfants agglutinés devant les barrières pour chanter et danser avec lui et c’était très drôle de voir ces petits bouts de chou se trémousser tout en cherchant leurs parents du regard… Adorable moment.


Et pour moi, l’apothéose fut le concert de Keziah Jones parce que c’est un de mes chouchous et qu'il fait partie de ceux pour lesquels il m’est très difficile de rater un rendez-vous quand il passe vers chez moi. Et ça, depuis le début de sa carrière avec l’excellent album, Blufunk is a fact sorti en 1992.
Photo : Markus Seidel
Keziah Jones est un magnifique félin sur scène, son déhanché en fait craquer plus d'une et ses mains en mouvement sur sa guitare sont un spectacle à elles toutes seules. L'inventeur du blufunk est un très bon musicien et son jeu de guitare est incroyable, totalement hallucinant et très personnel. 
A ses débuts, on le surnommait le Jimi Hendrix nigérian; samedi soir, il lui a rendu un bel hommage en reprenant "All along the Watchtower".
Le concert commencera d’entrée très fort par "Millions Miles from Home", parfait. Et il continuera avec beaucoup de mes préférées, en passant par "Beautiful Emilie" pour terminer en rappel avec le merveilleux "Rhythm is love". Ce moment a été filmé par le Caribana festival, merci à eux.
Et cerise sur le gâteau, Keziah Jones était très souriant et même très bavard samedi soir...


La soirée était vraiment placée sous le signe de la bonne humeur et je suis repartie tard dans la nuit, sourire aux lèvres avec comme une étrange impression de légèreté malgré le froid et les courbatures dans le dos ! 
Inch'Allah Caribana et merci.

D'autres vidéos et photos des concerts sur le site du Caribana festival (cliquer ici).

mercredi 6 juin 2012

Vénus, un grain de toute beauté


Bangkok (Thaïlande).
 AFP PHOTO / Pornchai Kittiwongsakul

Un grain de beauté est venu chatouiller le soleil ce matin, l’a réveillé, lui est passé devant et est reparti vers d’autres aventures.
Ce grain de toute beauté pensait passer incognito mais le monde entier (ou presque) a pu l’apercevoir et l’a reconnu.
Heureusement, certains ont pu immortaliser cet instant féérique parce que chez moi, impossible, les nuages avaient décidé de protéger des regards indiscrets ce rendez-vous rarissime.
Vénus, déesse de l’amour, "première à éclairer la nuit" comme nous le chante Bashung, avait rendez-vous avec la lumière du soleil ce matin. La prochaine fois, ce sera en 2117, je ne sais pas si on sera encore là…


Inde, au sommet d'une coupole du Taj Mahal : Vénus, le soleil et l’oiseau
Image : Kevin Frayer/AP/SIPA


Israël, Tel Aviv, depuis la côte méditerranéenne
Image : AFP/Jack Guez


Italie, Rome. Image : AFP


Pour agrandir les images, cliquer dessus


Image Credit : NASA/SDO & the AIA, EVE, and HMI teams

D’autres merveilleuses images des étoiles ici :



"Mais je veille
Sur un grain de toute beauté
Un grain de toute beauté"
Alain Bashung 
"Au pavillon des lauriers"



lundi 28 mai 2012

Alain Bashung - Paléo 2008


J’ai envie de parler de Bashung en ce moment, de l’écouter surtout et je me surprends parfois à imaginer que j’attends, comme avant, avec impatience la sortie d'un nouvel album avec l’espoir d’une prochaine date où il viendrait pas trop loin de chez moi.
Dans mes rêves...

Chaque fois que je me retrouve dans la pénombre d’une salle de concert, quelques secondes avant l’entrée de l’artiste, j’ai un pincement au cœur en imaginant la silhouette de Bashung avancer sur la scène.
Dans mes rêves... 

L’avant-dernier concert de Bashung fut pour moi celui de Paléo en 2008. Un moment inoubliable sous ce chapiteau où l'émotion était immense et palpable dans le public comme sur la scène. J’en ai déjà un peu parlé ici
Et il y a quelques jours, en farfouillant dans ma boîte à trésors, j’ai retrouvé au milieu de mon joyeux bordel, enfoui dans l'un de mes tiroirs virtuels, un extrait de ce concert filmé par le Paléo festival. 

Alors, j'espère que le Paléo festival ne m'en voudra pas (ils ont retiré la vidéo de leur site), mais je ne peux pas résister à déposer ces images sur mes petites notes parce que les rêves, tout comme le bonheur ou les émotions, n'existent vraiment que s'ils sont partagés et en aucun cas ne sont faits pour rester au fond d'un tiroir...


"Madame Rêve" sous le chapiteau du Paléo festival le 26 juillet 2008 :

A Dom
happy birthday my brother



vendredi 25 mai 2012

Alain Bashung à Wingersheim


Alain Bashung est né à Paris le 1er décembre 1947, mais il passera la plus grande partie de son enfance dans un petit village d’Alsace, à Wingersheim, dans la maison de ses grands-parents, Opa et Oma, avant de repartir vers Paris à l'âge de 10 ou 11 ans.


De cette période, il en parle d’ailleurs dans la chanson Elsass Blues "Elsa encore un verre de Sylvaner pour graisser le rocking-chair de grand-mère" (album Roulette russe, 1979).

Source : DNA

Je trouve cette photo très émouvante et on peut reconnaître sans peine la frimousse de Bashung au milieu de ses camarades de classe, c’est une évidence... Regardez bien. Vous avez trouvé ? Oui ? Excellent. Non ? Bon, réponse un peu plus bas !

Cette image est d’autant plus émouvante qu’il y a quelques jours, une rencontre a été organisée avec les aînés de Wingersheim pour parler de la vie d’Alain Bashung.
Pour de multiples raisons, j'avoue que cette initiative m’a touchée et j’espère que beaucoup de ceux qui sont sur cette photo ont pu y assister.

Pour la petite anecdote, à l’âge de 5 ou 6 ans, son beau-père Roger lui offre son premier harmonica, qui va très vite devenir son jouet préféré. Il en joue tout le temps et ne s’en sépare jamais, dormant même avec lui. 
Je suis sûre d'ailleurs que sur la photo l'harmonica n'est pas très loin, dans la poche de sa veste ou dans le creux de sa main...


C’est sûrement avec cet harmonica qu’a commencé la grande histoire d’amour entre lui et cet instrument de musique, amour qui ne le quittera plus. 
Une très belle vidéo retrace l’histoire de l’homme à l’harmonica à travers toute sa vie d'artiste :



Sur la photo, Bashung est le 3ème petit garçon en partant de la gauche, rang du milieu.


dimanche 20 mai 2012

Sommes-nous - Alain Bashung


NPA live 1998
"Sommes-nous" (Alain Bashung - Jean Fauque)
"La nuit je mens" (Alain Bashung - Jean Fauque - Les  Valentins)
Album Fantaisie militaire


SOMMES-NOUS

J'ai tambouriné tambouriné
Au seuil de sa bonté
Un judas m'a lorgné
Et j'ai pris l'hiver en grippe

Seul m'ont laissé
Les jouets par milliers
Seul m'ont laissé
Tes avances

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la vaillance
Ou le dernier coquelicot

J'ai décimé décimé
Des armées de répondeurs
Occupés à se dire
Mes naufrages au saut du lit

Seul m'ont laissé
Nos héros préférés
Seul m'ont laissé
Nos absences

Sommes nous des gonzesses
Sommes-nous de connivence
Ou le dernier coquelicot

Terre promise
Redis-moi ton nom
Dis-moi en face
Que tout s'efface

Sommes-nous la noblesse
Sommes nous les eaux troubles
Sommes-nous le souvenir

J'ai commandé décommandé
De mes yeux la prunelle
Balancé les jumelles
Pour ne garder que le flou

Seul m'ont laissé
Les passions immortelles
Seul m'ont laissé
Nos offenses

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la romance

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la noblesse

Sommes-nous les eaux troubles
Sommes-nous le souvenir
Sommes-nous...



 le souvenir ou le dernier coquelicot...


dimanche 6 mai 2012

Le clin d'oeil de Coluche

                                                                       


           T'avais raison Coluche en 1979... et c'est génial !
         



jeudi 3 mai 2012

L'univers de Lou et de Patrick Watson


"Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le cœur, 
ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques ! 
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde"

                                                                                   Le Ballon Rouge, Paul Klee (1922)

Lou est un petit bonhomme de 13 ans, un "petit prince pas comme les autres" comme l'écrit si bien son papa Luc. Passionné de musique, Lou aime le jazz, le blues, Stan Getz, Ray Charles, Maurane, Michel Jonasz, Christophe Maé, Patrick Watson et sûrement bien d’autres et ce qu'il aime le plus c'est de pouvoir partager un moment musical avec eux…

Lou joue du piano d’instinct, il a appris les notes de musique tout seul, sans professeur et il est doué, très doué. Il chante aussi, improvise, invente des mots, des histoires. Lou vit dans un monde merveilleux.

Une famille remplie d’amour entoure Lou et les blogs que son papa Luc lui a consacré sont juste magnifiques, entre rires et larmes, des parenthèses de bonheur et d’émotion qu’il nous fait partager. 
Je conseille fortement de s’y balader et de s’y attarder : Le journal de Bèrlebus.

Il y a quelques jours, par un bel après-midi quelque part à Bruxelles, Patrick Watson a croisé le chemin de Lou et de leur rencontre est née une chanson qu'ils ont appelée "Fred is my friend".


Le soir même, à la fin de son concert, Patrick Watson a invité Lou à monter sur scène pour l’interpréter avec lui.
C’est comme ça que j’ai rencontré Lou et Patrick Watson, grâce à cette vidéo qui est un moment de pure magie. Splendide. 


Adorable Lou, je suis heureuse d’avoir entendu tes notes de musique et découvert grâce à elles ton histoire. Continue à jouer du piano et à préférer les frissons aux bisous, tu es bien plus dans le vrai que beaucoup d’entre nous.

Merci à toi Lou et à Patrick Watson pour cette magnifique bulle de bonheur qui va continuer à m'enchanter encore longtemps. Vous m'avez touchée tous les deux et je vous en suis infiniment reconnaissante.

J'aime les histoires merveilleuses et les univers qui se rejoignent...