Bashung_1

Mon humeur musicale du moment :
"When the lights go down"
Prince (1999)
  

vendredi 29 avril 2011

Camping Jazz - Bashung


C’est par cette chanson qu’a commencé ma passion pour Alain Bashung, j’en ai déjà parlé ici, c’était il y a longtemps. 
Simplement au moment où je l’ai entendu chanter cette petite phrase : "Si tu me quittes, est-ce que je peux venir aussi ?".
Et ce soir, je repense à cette chanson… 
Alors la voici, elle a toute sa place dans mes petites notes... 




Camping Jazz (Passé le Rio Grande, 1986)

dimanche 24 avril 2011

Les mots chocolat


Le chocolat...
En cette période de l’année, on peut dire qu'il est de circonstance sauf que moi j'en mange toute l'année, sans raison ni occasion spéciale. D'ailleurs, c'est bien connu, on dit bien que le chocolat est un euphorisant par le simple plaisir qu'il apporte en le dégustant et qu'il a des vertus naturelles pour lutter contre la déprime. Ce serait donc bien dommage de s'en priver...

Les mots chocolat...
Yves Jamait, en compagnie de sa fille, les chante très bien et je trouve qu'ils sont délicieux leurs mots chocolat... 
Pour écouter, cliquer ici.

Le poème en chocolat...
Et puisqu'on parlait de poésie, certains chocolatiers peuvent être aussi poètes et leurs créations, une magie pour les yeux et le palais...



Agence Source pour Hugo & Victor

"Chateaubriand, Balzac, Stendhal, Vigny ou Ronsard : cette année pour Pâques, Hugues Pouget revisite les classiques de la littérature et du romantisme en imaginant un œuf-encrier orné de sa plume d’artiste. Cette création en chocolat noir de Tanzanie fait miroiter ses reflets dorés sur un socle de trois livres en praliné à l’ancienne noir noisettes et lait amandes."

Joyeuses Pâques !


jeudi 21 avril 2011

Un poème de Frédéric Pagès


LES  SINGES
Sous  un  manguier  de  fière  allure
Les  singes  le  soir  tiennent  conseil
Toutes  les  peines  sont  entendues
Avant  l'oubli  du  grand  sommeil

Et  les  chansons  de  la  journée
A  plusieurs  voix  on  les  entonne
Avec  les  corps  elles  sont  rythmées
Avant  que  l'heure  du  sombre  ne  sonne

Et  tout  autour  des  fumeroles
Les  moindres  soucis  sont  admis
Illustration : Muriel Kerba (Mahakapi, le singe roi)

Dans  la  commune  casserole
On  pleure  en  choeur  pour  les  amis

Tout  est  musique, tout  est  babil
Dans  ce  grand  conseil  animal.
On  souffle  on  tapote  on  titille
On  croque  cocos  et  bananes.

On  boit  l'alcool  fort  de  l'oubli
Et  le  vin  noir  de  l'inquiétude
Où  dansent  fantômes  en  folie
Démons  verts  et  diables  incubes

Alors  leurs  ombres  fantastiques
Se  déploient  sur  les  arbres  immenses
Et tracent  les  signes  magiques
Devant  les  plantigrades  en  transe

Puis  d'un  coup  le  tumulte  cesse
Un  vieux  sage  se  lève  et  rugit
Crache, tousse, pète  et  tremble  des  fesses
La  tribu  peut  se  mettre  au  lit

Ou  bien  faire  ses  amours  fantasques
Dans  les  arbres  de  sable  gris
Que  caresse  la  lune, vasque
D'eau  dormante  des  songes  inouïs

Ainsi  va  la  sarabande
Des  singes  au  cul  nu  des  tropiques
Ce  théâtre  de  contrebande
De  leur  savane  énigmatique.

Frédéric Pagès
Bon voyage !

mardi 12 avril 2011

La minute silencieuse du Japon


Un mois après la catastrophe au Japon, une minute de silence a été respectée hier dans tout le pays. Nous avons tous vu les images de ce moment et avons partagé l’émotion du peuple japonais.
Et puis au cœur de ce drame, une photo m’a particulièrement bouleversée…
Aujourd’hui, sur mes petites notes, Corinne vient nous parler de Verlaine et de son clair de lune. "Votre âme est un paysage choisi..." nous dit-il.
Cette photo me touche parce que cette fleur qu'on appelle jonquille, narcisse ou trompette et qui annonce le printemps (saison de la renaissance) symbolise ici très fortement le retour à la vie. 
Malgré le milieu apocalyptique et inhospitalier de l’endroit, c’est dans ce paysage détruit que cette fleur a choisi de résister, de s’épanouir et de pousser… 


Un compteur de radiation devant une maison dévastée de Minamisoma,
près de Fukushima, le 11 avril (Reuters)


mercredi 6 avril 2011

La magie du clown Buffo


Ce soir, j’ai envie de me balancer sur mon trapèze accroché au milieu de nulle part en pensant à Buffo…


Buffo est un personnage lunaire et poétique, à la silhouette ressemblant étrangement à un clown, mais il n’est pas tout à fait un clown comme les autres. Buffo nous raconte son monde avec tendresse, humour et émotion, mais il ne parle pas avec des mots, juste avec son âme, comme le dit son créateur, Howard Buten (CLIC).

Chaque spectacle de Buffo est un enchantement, une parenthèse heureuse. Ses amis sont étonnants et drôles, des instruments de musique, un balai ou un poulet en plastique… Son amoureuse est un petit violon et sa maison, un piano…


Howard Buten est aussi un écrivain, il a écrit beaucoup de livres, son roman le plus célèbre est "Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué". Il est aussi psychologue et a consacré sa vie à aider et essayer de comprendre les autistes, enfants et adultes.
Howard Buten est un être humain comme je les aime.

Deux vidéos, l’une, plus ancienne, que je trouve géniale, dans "Lunettes noires pour nuits blanches", l’auto-interview... et l'autre où Howard Buten nous parle de Buffo avec quelques extraits de son spectacle.