Bashung_1

Mon humeur musicale du moment :
"When the lights go down"
Prince (1999)
  

lundi 31 décembre 2012

Le chant d'espoir de Gonzaguinha


Pour ce dernier jour de 2012 et pour entrer en douceur et en beauté dans l'année 2013, j’ai choisi  deux chansons que Gonzaguinha nous chantait de son Brésil natal. 
Un clin d'oeil à ce pays et à cette musique que j'aime. Un salut fraternel à ce grand artiste que tous les brésiliens ont pleuré lors de sa disparition en 1991.


 É
A gente quer carinho e atenção (nous voulons de l'affection et de l'attention)
A gente quer calor no coração (nous voulons de la chaleur dans nos cœurs)

O que é, o que é ?
Une chanson très importante au Brésil, devenue presque un hymne que tous les brésiliens connaissent par cœur et chantent ensemble
Un message d’amour et d’espérance...


O que é, o que é ?

E a vida !
E a vida o que é ?
Diga lá, meu irmão
Ela é a batida
De um coração
Ela é uma doce ilusão

E a vida
Ela é maravilha
Ou é sofrimento ?
Ela é alegria
Ou lamento ?
O que é? O que é ?
Meu irmão...

Há quem fale
Que a vida da gente
É um nada no mundo
É uma gota, é um tempo
Que nem dá um segundo...

Há quem fale
Que é um divino
Mistério profundo
É o sopro do criador
Numa atitude repleta de amor...

Você diz que é luxo e prazer
Ele diz que a vida é viver
Ela diz que melhor é morrer
Pois amada não é
E o verbo é sofrer...

Eu só sei que confio na moça
E na moça eu ponho a força da fé
Somos nós que fazemos a vida
Como der, ou puder, ou quiser...

Sempre desejada
Por mais que esteja errada
Ninguém quer a morte
Só saúde e sorte...

E a pergunta roda
E a cabeça agita
Eu fico com a pureza
Da resposta das crianças
É a vida, é bonita
E é bonita



Viver!
E não ter a vergonha
De ser feliz
Cantar e cantar e cantar
A beleza de ser
Um eterno aprendiz...

Ah meu Deus !
Eu sei, eu sei
Que a vida devia ser
Bem melhor e será
Mas isso não impede
Que eu repita
É bonita, é bonita
E é bonita...

Qu’est ce que c’est ? Qu’est ce que c’est ?

Et la vie !
Et la vie qu’est-ce que c’est ?
Dis-moi mon frère ?
Elle est le battement
D’un cœur
Elle est une douce illusion

Et la vie
Est-elle merveille
Ou souffrance ?
Est-elle joie
Ou lamentation ?
Qu’est ce que c’est ? Qu’est ce que c’est ?
Mon frère…

Il y en a qui disent
Que la vie des gens
Ce n’est rien dans le monde
C’est une goutte d’eau, c’est un temps
Qui ne dure pas une seconde…

Il y en a qui disent
Que c’est un divin
Mystère profond
C’est le souffle du créateur
Dans une attitude remplie d’amour…

Tu dis qu’elle est luxe et plaisir
Il dit que la vie c’est vivre
Elle dit que le mieux est de mourir
Car elle n’est pas aimée
Et le verbe est souffrir…

Je sais seulement que j’ai confiance en cette jeune fille
Et en elle je mets la force de la foi
C’est nous qui faisons la vie
Comme on donne, comme on peut, comme on veut…

Toujours désirée
Peu importe qu’elle soit incorrecte
Personne ne veut la mort
Seulement santé et chance…

Et la question tourne
Et secoue la tête
Et moi, je reste avec la pureté
De la réponse des enfants
C’est la vie, elle est belle
Et elle est belle

Vivre !
Et n’aie pas honte
D’être heureux
De chanter et chanter et chanter
La beauté d’être
Un éternel apprenti…

Ah mon Dieu !
Je sais, je sais
Que la vie devrait être
Bien meilleure et elle le sera
Mais ceci n’empêche pas
Que je répète
Elle est belle, elle est belle
Et elle est belle… 

Merci à Tassa pour la traduction ;-)


Belle Année 2013 !


mercredi 12 décembre 2012

Michel Jonasz au Bicubic de Romont


Romont ? Oups, connais pas… Bicubic ? Heu, non plus… 
Je regarde sur une carte et je trouve Romont, c’est une petite commune fribourgeoise de 4800 habitants, à 30 minutes en train de Lausanne. C’est parfait, je prends les billets.

Samedi soir, après une arrivée dans le froid et la neige, nous voilà donc au Bicubic de Romont, jolie petite salle à l’acoustique parfaite, bien installés dans nos sièges pour revoir Michel Jonasz avec sa tournée "Les hommes sont toujours des enfants" qui se termine bientôt.

A 20h tapantes, les lumières s’éteignent, les cœurs se mettent à battre un peu plus vite et ses merveilleux musiciens entrent sur scène. Guillaume Poncelet aux claviers et trompette, Stéphane Edouard aux percussions et Jim Grandcamp à la guitare. Michel Jonasz arrive ensuite, émotion, applaudissements.
Et le concert commence.
Je suis dans le coton, je suis dans le bleu
J'ai un brouillard devant les yeux

Les deux magnifiques choristes qui l’accompagnent, Eric Filet et Jean-Marc Reyno rejoindront la scène juste après cette chanson.
La set list est à peu près la même qu’au Casino de Paris l’an dernier, sauf qu’il n’a pas chanté "Guigui", ni "Est-ce que je retrouverai ma douce" cette fois-ci. Par contre, il nous a interprété "Tristesse"…

J’suis dans le coton 
Tristesse
Les hommes sont toujours des enfants
Avant
Pôle ouest
Le Rhythm and blues
Les fourmis rouges
Paris by
Les bougies de secours
Du blues, du blues, du blues
Hoochie Coochie Man
Groove baby groove
Super nana
Je pense à elle tous les jours
Joueurs de blues

Que dire de plus que je n’aie déjà écrit ici, les concerts de Michel Jonasz sont un réel bonheur, un voyage  extraordinaire sur la lune ou vers des contrées très proches de nous, dans nos souvenirs enfouis, des instants de grâce, des moments de rires, légers et d’autres si émouvants.

Je ne reparlerai pas de l'état de mon coeur (comme à chaque fois) lorsque je reconnais les premières notes des "Fourmis rouges" ;-).
Par contre, j’aimerais juste revenir encore une fois sur l’intensité du final de "Paris by" par Guillaume Poncelet à la trompette qui est une merveille et qui a bouleversé aux larmes mon voisin et ami, assis à ma droite…


Au rappel, un petit coup d'oeil, un petit clin d’œil, juste un regard dans le rétroviseur de nos vies :
"Je pense à elle tous les jours"


Je retournerai dans pas longtemps écouter Michel Jonasz et cette fois-ci ils seront juste deux sur scène, lui et son complice et ami de longue date, Jean-Yves d’Angelo, pour un concert piano-voix.
Alors, à tout bientôt cher Monsieur Jonasz.



vendredi 7 décembre 2012

L'oiseau bleu et le chat



"On ne peut pas dompter les rêveurs"
J’aime cette phrase de Paulo Coelho.
J'aime tout ce que représente cette image.

J’aime les enfants qui rêvent qu'ils sont funambules.
J’aime les chats qui les accompagnent dans leurs rêves.
J’aime les ballons magiques qui nous emportent très haut, bien au-dessus des nuages.

ça me fait penser au début d’une chanson de Disiz la Peste, "Dans tes rêves" :
"Alors mon petit, tu veux faire quoi plus tard ?
- J'voudrais faire funambule"

Et ça me rappelle aussi cette vieille chanson datant de 1955 qui nous parle d'oiseau bleu. 
Va savoir pourquoi ? 
Peut-être tout simplement parce que l'oiseau bleu peut parfois se transformer en chat...
"Dis Monsieur…"
Eddie Constantine et sa fille Tania
"L’homme et l’enfant" : 

Et une version plus récente, interprétée par Lemmy, fils d'Eddie Constantine, avec Chloé Stefani. Une belle histoire de famille cette chanson !