Bashung_1

Mon humeur musicale du moment :
"When the lights go down"
Prince (1999)
  

lundi 28 mai 2012

Alain Bashung - Paléo 2008


J’ai envie de parler de Bashung en ce moment, de l’écouter surtout et je me surprends parfois à imaginer que j’attends, comme avant, avec impatience la sortie d'un nouvel album avec l’espoir d’une prochaine date où il viendrait pas trop loin de chez moi.
Dans mes rêves...

Chaque fois que je me retrouve dans la pénombre d’une salle de concert, quelques secondes avant l’entrée de l’artiste, j’ai un pincement au cœur en imaginant la silhouette de Bashung avancer sur la scène.
Dans mes rêves... 

L’avant-dernier concert de Bashung fut pour moi celui de Paléo en 2008. Un moment inoubliable sous ce chapiteau où l'émotion était immense et palpable dans le public comme sur la scène. J’en ai déjà un peu parlé ici
Et il y a quelques jours, en farfouillant dans ma boîte à trésors, j’ai retrouvé au milieu de mon joyeux bordel, enfoui dans l'un de mes tiroirs virtuels, un extrait de ce concert filmé par le Paléo festival. 

Alors, j'espère que le Paléo festival ne m'en voudra pas (ils ont retiré la vidéo de leur site), mais je ne peux pas résister à déposer ces images sur mes petites notes parce que les rêves, tout comme le bonheur ou les émotions, n'existent vraiment que s'ils sont partagés et en aucun cas ne sont faits pour rester au fond d'un tiroir...


"Madame Rêve" sous le chapiteau du Paléo festival le 26 juillet 2008 :

A Dom
happy birthday my brother



vendredi 25 mai 2012

Alain Bashung à Wingersheim


Alain Bashung est né à Paris le 1er décembre 1947, mais il passera la plus grande partie de son enfance dans un petit village d’Alsace, à Wingersheim, dans la maison de ses grands-parents, Opa et Oma, avant de repartir vers Paris à l'âge de 10 ou 11 ans.


De cette période, il en parle d’ailleurs dans la chanson Elsass Blues "Elsa encore un verre de Sylvaner pour graisser le rocking-chair de grand-mère" (album Roulette russe, 1979).

Source : DNA

Je trouve cette photo très émouvante et on peut reconnaître sans peine la frimousse de Bashung au milieu de ses camarades de classe, c’est une évidence... Regardez bien. Vous avez trouvé ? Oui ? Excellent. Non ? Bon, réponse un peu plus bas !

Cette image est d’autant plus émouvante qu’il y a quelques jours, une rencontre a été organisée avec les aînés de Wingersheim pour parler de la vie d’Alain Bashung.
Pour de multiples raisons, j'avoue que cette initiative m’a touchée et j’espère que beaucoup de ceux qui sont sur cette photo ont pu y assister.

Pour la petite anecdote, à l’âge de 5 ou 6 ans, son beau-père Roger lui offre son premier harmonica, qui va très vite devenir son jouet préféré. Il en joue tout le temps et ne s’en sépare jamais, dormant même avec lui. 
Je suis sûre d'ailleurs que sur la photo l'harmonica n'est pas très loin, dans la poche de sa veste ou dans le creux de sa main...


C’est sûrement avec cet harmonica qu’a commencé la grande histoire d’amour entre lui et cet instrument de musique, amour qui ne le quittera plus. 
Une très belle vidéo retrace l’histoire de l’homme à l’harmonica à travers toute sa vie d'artiste :



Sur la photo, Bashung est le 3ème petit garçon en partant de la gauche, rang du milieu.


dimanche 20 mai 2012

Sommes-nous - Alain Bashung


NPA live 1998
"Sommes-nous" (Alain Bashung - Jean Fauque)
"La nuit je mens" (Alain Bashung - Jean Fauque - Les  Valentins)
Album Fantaisie militaire


SOMMES-NOUS

J'ai tambouriné tambouriné
Au seuil de sa bonté
Un judas m'a lorgné
Et j'ai pris l'hiver en grippe

Seul m'ont laissé
Les jouets par milliers
Seul m'ont laissé
Tes avances

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la vaillance
Ou le dernier coquelicot

J'ai décimé décimé
Des armées de répondeurs
Occupés à se dire
Mes naufrages au saut du lit

Seul m'ont laissé
Nos héros préférés
Seul m'ont laissé
Nos absences

Sommes nous des gonzesses
Sommes-nous de connivence
Ou le dernier coquelicot

Terre promise
Redis-moi ton nom
Dis-moi en face
Que tout s'efface

Sommes-nous la noblesse
Sommes nous les eaux troubles
Sommes-nous le souvenir

J'ai commandé décommandé
De mes yeux la prunelle
Balancé les jumelles
Pour ne garder que le flou

Seul m'ont laissé
Les passions immortelles
Seul m'ont laissé
Nos offenses

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la romance

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la noblesse

Sommes-nous les eaux troubles
Sommes-nous le souvenir
Sommes-nous...



 le souvenir ou le dernier coquelicot...


dimanche 6 mai 2012

Le clin d'oeil de Coluche

                                                                       


           T'avais raison Coluche en 1979... et c'est génial !
         



jeudi 3 mai 2012

L'univers de Lou et de Patrick Watson


"Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le cœur, 
ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques ! 
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde"

                                                                                   Le Ballon Rouge, Paul Klee (1922)

Lou est un petit bonhomme de 13 ans, un "petit prince pas comme les autres" comme l'écrit si bien son papa Luc. Passionné de musique, Lou aime le jazz, le blues, Stan Getz, Ray Charles, Maurane, Michel Jonasz, Christophe Maé, Patrick Watson et sûrement bien d’autres et ce qu'il aime le plus c'est de pouvoir partager un moment musical avec eux…

Lou joue du piano d’instinct, il a appris les notes de musique tout seul, sans professeur et il est doué, très doué. Il chante aussi, improvise, invente des mots, des histoires. Lou vit dans un monde merveilleux.

Une famille remplie d’amour entoure Lou et les blogs que son papa Luc lui a consacré sont juste magnifiques, entre rires et larmes, des parenthèses de bonheur et d’émotion qu’il nous fait partager. 
Je conseille fortement de s’y balader et de s’y attarder : Le journal de Bèrlebus.

Il y a quelques jours, par un bel après-midi quelque part à Bruxelles, Patrick Watson a croisé le chemin de Lou et de leur rencontre est née une chanson qu'ils ont appelée "Fred is my friend".


Le soir même, à la fin de son concert, Patrick Watson a invité Lou à monter sur scène pour l’interpréter avec lui.
C’est comme ça que j’ai rencontré Lou et Patrick Watson, grâce à cette vidéo qui est un moment de pure magie. Splendide. 


Adorable Lou, je suis heureuse d’avoir entendu tes notes de musique et découvert grâce à elles ton histoire. Continue à jouer du piano et à préférer les frissons aux bisous, tu es bien plus dans le vrai que beaucoup d’entre nous.

Merci à toi Lou et à Patrick Watson pour cette magnifique bulle de bonheur qui va continuer à m'enchanter encore longtemps. Vous m'avez touchée tous les deux et je vous en suis infiniment reconnaissante.

J'aime les histoires merveilleuses et les univers qui se rejoignent...