Bashung_1

Mon humeur musicale du moment :
"When the lights go down"
Prince (1999)
  

vendredi 31 décembre 2010

Guidés par une étoile, peut-être celle-là...


Et pour ce dernier jour de l’an 2010, un (tout) petit aperçu de quelques chansons d'Alain Bashung qui ont accompagné ma vie, tirées de son immense répertoire qui continue encore et toujours à m’éclairer. Bashung le taiseux, Bashung le magnifique, Bashung l’irremplaçable…

Joyeux réveillon et bonne année 2011 à toutes et à tous !
Et que Vénus, première à éclairer la nuit, continue à briller très haut dans le ciel.

Toujours sur la ligne blanche (Roulette russe)  
1979 - 
Boris Bergman / Alain Bashung
A Iana…


Madame Rêve (Osez Joséphine) 
1991 - Pierre Grillet / Alain Bashung
A Dom...


Malaxe (Fantaisie militaire) 
1998 - Alain Bashung / Jean Fauque / Les Valentins
A Kho...


Fantaisie militaire (Tournée des grands espaces) 
2004 - Alain Bashung / Jean Fauque
                                                   "J'sais plus qui tu es 
                                                    Qui a commencé
                                                    Quelle est la mission"


Vénus (Bleu pétrole)  
2008 - Gérard Manset / Arman Méliès
A Corinne et Dragonfly, libellules zébrées...

"Elle est née des caprices
Pommes d’or, pêches de diamant
Des cerises qui rosissaient ou grossissaient
Lorsque deux doigts s’en emparaient
Et leurs feuilles enveloppantes
La pluie et la rosée
Toutes ces choses avec lesquelles
Il était bon d’aller
Guidé par une étoile
Peut-être celle-là
Première à éclairer la nuit
Vénus
Vénus..."

lundi 27 décembre 2010

Peinture et musique, rencontre


Ou lorsque la musique et les couleurs se frôlent, vibrent et s’envolent ensemble avant de disparaître. Tout redevient invisible lorsque la musique fait silence.
Un peintre va créer une œuvre et la défaire, inspiré par de sublimes notes de musique. Un violon, un violoncelle, une clarinette et un piano, le "Quatuor pour la fin du temps" d’Olivier Messiaen.
On vient de me faire découvrir ces deux vidéos (merci Hugo), j’adore et ne m’en lasse pas. Les images sont belles, l’artiste aux pieds nus se battant avec les couleurs du temps, et puis j’aime apercevoir les musiciens derrière le voile…
The End of Time.
Alors, il faut juste s’arrêter un instant, ouvrir tout grand son cœur, écouter et surtout ne pas fermer les yeux.




vendredi 24 décembre 2010

Joyeux Noël !


Quand Barbara nous souhaite un joyeux Noël, elle le fait d’une bien belle manière en nous racontant l'histoire d'une rencontre, coquine et légère, qui se passe un 24 décembre sur le Pont de l'Alma... 



Que cette nuit de Noël soit douce et féérique et que vos yeux soient remplis de mille étoiles, pommes d'or, pêches de diamant...
Joyeux Noël !

dimanche 19 décembre 2010

Il a neigé sur Genève


Comme un peu partout d’ailleurs…

Quelques photos d’arbres croisés tout enneigés…
Pour le son, cliquer sur le haut-parleur barré

J’aime quand il neige sur ma ville, j’aime les flocons qui volent et se déposent partout, j'aime quand les arbres deviennent tout blancs.
Et puis, quand il neige à gros flocons, j’aime marcher dans ma ville soudain silencieuse, au bord du lac ou dans la nature toute proche, bien emmitouflée dans mon écharpe, mes gants et mon bonnet de laine. Tout est silencieux, j’entends juste le bruit de mes pas feutrés sur ce tapis de neige immaculée. Même les bruits de la nature ne sont pas les mêmes quand il neige.
C’est tellement beau...
Et ça me rappelle mon enfance. Quand un flocon touche le bout de mon nez, je voudrais m'agripper à lui pour qu’il m’emporte dans son tourbillon. Que de souvenirs d’enfance toute cette neige qui descend sur ma ville… 
Il fait nuit très tôt l’hiver, mais quand il neige, le décor s’illumine, tout semble magique.
Et puis, après la balade, frigorifiée et trempée, j’aime rentrer dans mon petit cocon, pour me réchauffer et boire du thé, en continuant à regarder par la fenêtre les flocons tomber sur le toit des maisons et sur les branches des arbres. 
C’est ce qu’on peut appeler un instant de bonheur… Alors, à ce moment là, j’aime écouter Rachmaninov, sa sonate pour piano et violoncelle.
J’aimerais tellement qu’il neige le 24 décembre, toute la nuit jusqu’au petit matin…


lundi 13 décembre 2010

Un week end à Maroilles land


Un week end dans le Nord de la France, un petit festival à Aulnoy lez Valenciennes, trois groupes au programme ce samedi 11 décembre : The French Cowboy, Revolver et l’envoûtante Hindi Zahra.
On arrive dans cette petite salle au joli nom de Nympheas, pas trop de monde, on se faufile très facilement tout devant. Le groupe rock The French cowboy a déjà commencé, suivi un peu plus tard  par les trois jeunes (en fait quatre, il y a un batteur en plus) de Revolver. Pas mal du tout ce jeune groupe, ils se débrouillent plutôt bien en nous baladant dans leurs mélodies pop, teintées de rock, une pêche d'enfer et une joie à jouer ensemble assez communicative. Ils doivent bien aimer les Beatles, parce que par moments, en les écoutant chanter, j’ai pensé à eux.
Je ne connaissais qu’un seul morceau  "Get around town" qu'on entend beaucoup sur les ondes on qu'on se surprend à fredonner assez facilement... 
Un premier album prometteur,  "Music for a while". Une jolie découverte pour moi. Pas filmé, mais j’ai trouvé une  version acoustique de "Get around town" qui me plaît bien :



Et puis Hindi Zahra apparaît, c’est la troisième fois que je la vois cette année, je ne m’en lasse pas. Elle fait partie de ces artistes qui, dès qu’ils entrent sur scène, emplissent les lieux d’ondes magnétiques très puissantes, elle est fascinante. 
Pour elle aussi c’est le premier album, "Handmade", j’en ai déjà parlé ici lorsque je l'ai découverte cet été à Paléo. Je suis certaine que son chemin musical ne va pas s’arrêter de sitôt et je ne peux que répéter qu’il faut absolument la voir sur scène parce que le voyage qu’elle nous fait vivre est très beau.
Elle est accompagnée par quatre musiciens et une choriste, tous excellents, mais pour rester dans les versions acoustiques, voici "Imik Simik" avec juste l'un de ses deux guitaristes :


Un week end dans le Nord de la France, pour l’amitié qui m’est précieuse, pour la musique que j’aime et pour goûter à la spécialité locale, le Maroilles... Un week end qui fait mentir la chanson de Macias, les gens du Nord ont dans leur cœur le soleil qui ne manque pas à leur décor... Je l'ai vu, il brille aussi dans ce petit jardin tout près de Lille.

vendredi 3 décembre 2010

Rolando et Luiz Antonio - "Les Etoiles"



En ce jour où la neige et le froid envahissent la ville, bien emmitouflée dans mon petit cocon, me vient un petit coup de nostalgie et je repense, je ne sais pas vraiment trop pourquoi, à deux chanteurs brésiliens que j’adorais et qui aujourd’hui me manquent terriblement…
Rolando et Luiz Antonio, le groupe "Les Etoiles". Deux brésiliens vivant à Paris, deux  voix magnifiques et envoûtantes qui s’accordaient si bien. Ils nous embarquaient dans leur monde et nous faisaient découvrir les compositeurs les plus prestigieux de la musique brésilienne (Milton Nascimento, Caetano Veloso, Chico Buarque, Tom Jobim, etc). Deux personnages pailletés, splendides créatures sorties du monde des rêves, deux êtres humains, mi-hommes, mi-femmes, tellement émouvants lorsqu'ils chantaient et tellement drôles quand ils nous racontaient quelques anecdotes entre les morceaux, en français avec leur accent brésilien qui nous faisait craquer.
Combien de souvenirs ai-je d’eux sur scène dans les années 70 et 80 ?
A combien de concerts ai-je assisté ? 
Beaucoup... Je ne les loupais jamais quand ils passaient dans ma région, même deux soirs de suite, j'y allais... Je pense qu’ils ont été les premiers (avec Caetano Veloso et son album "Transa") à me faire aimer la musique brésilienne, la bossa nova, ainsi que cette langue que j’estime être l’une des plus belles du monde et ce pays dont je rêve d’aller un jour.
Rolando et Luiz Antonio ont fait si longtemps partie de ma vie, que leurs voix magnifiques me font frissonner encore aujourd’hui à chaque fois que je les écoute et les larmes ne sont pas très loin, pas de tristesse, non, mais je crois plutôt que c’est ce qu’on appelle la nostalgie...
Je me souviens que Nougaro et Lavilliers les appréciaient beaucoup, tant mieux, ils ont bon goût ces deux là ! 
Voilà ce qu'écrivait Nougaro en 1979 en dédicace sur l'un de leurs albums :
"En choeur, fait pour mettre son pouls à l'heure d'une vie solaire ou luisante de nuit, peu importe :  au Brésil, les étoiles sont le pluriel du soleil." 
J’ai fait quelques recherches sur le net les concernant, pas de CD édité, uniquement les vinyls d'époque et difficilement trouvables. Heureusement que j’ai conservé bien précieusement mes 33 tours tout rayés.
Luiz Antonio est parti au ciel rejoindre les autres étoiles en 2002.
Rolando Faria continue à chanter. J’espère qu’il sortira un album et surtout qu’il viendra en concert par ici, ce serait merveilleux. En tout cas, si quelqu’un a des informations sur lui, merci de me les transmettre…

On peut écouter les Etoiles sur Youtube en cliquant ici, il y a plusieurs chansons. En voici deux parmi mes préférées, leurs deux voix divines sont une merveille...



Et puis, une vidéo où l’on retrouve Bernard Lavilliers chantant avec Les Etoiles... Le son et l’image ne sont pas de très bonne qualité, mais peu importe, c’était il y a longtemps et c’était bien… 

"Sou o gringo que não fala brasileiro 
   Ele é o gringo que não fala brasileiro 
 Meu teto é o céu meu leito é o mar"

          
Et pour terminer, plus récemment, Rolando Faria au Satellit café…