L’affiche est belle, le titre me plaît, j’aime qu'on me raconte des histoires d'anges, d'autant plus lorsque c'est inspiré d’une nouvelle de Gabriel Garcia Marquez… Le monde onirique à la rencontre du monde surréaliste de Garcia Marquez, ça promet un beau moment.
Dans ce
spectacle se côtoient trois acteurs masqués et muets, des marionnettes et un
conteur. C’est l’histoire d’une créature avec des ailes immenses, un ange sans
aucun doute, qui atterrit on ne sait comment dans un petit village, il semble
très âgé et fatigué.
Il sera capturé et enfermé dans un poulailler et cette incroyable présence va chambouler et bouleverser la vie des villageois. Il réussira finalement à repartir au grand soulagement de tous.
Il sera capturé et enfermé dans un poulailler et cette incroyable présence va chambouler et bouleverser la vie des villageois. Il réussira finalement à repartir au grand soulagement de tous.
Je n’ai pas
tout saisi de l’histoire, mais peu importe, j’ai aimé cette atmosphère teintée
de rêve et de surréalisme, où l’ange avec des ailes immenses n’est pas vraiment
comme on l’imagine dans nos rêves, où les acteurs font naître des marionnettes de leurs costumes et accessoires comme par magie. Beaucoup de poésie dans la
gestuelle de ces marionnettes, dans les mouvements des acteurs, dans la musique
qui accompagne le spectacle et dans le texte du narrateur.
Voici un extrait,
passage que j’aime beaucoup, qui termine le spectacle :
"Alors Elisenda se pencha à la fenêtre et elle surprit
l’ange dans ses premières tentatives de vol, elles étaient maladroites. Ses
battements d’ailes indignes dérapaient sur la lumière et il ne trouvait pas de
prises auxquelles s’agripper dans l’air.
Pourtant, il
finit par prendre de l’altitude.
Elisenda
poussa un soupir de soulagement, pour elle et pour lui, quand elle le vit
passer au-dessus des dernières maisons.
Et elle
continua de le voir jusqu’à ce qu’elle eut fini d’éplucher ses oignons.
Et elle le
vit encore alors qu’il n’était plus possible de le voir parce qu’il n’était
plus un embarras dans sa vie mais un point imaginaire sur l’horizon de la mer…"
Un spectacle du Figuren Theater Tübingen
2 commentaires:
Cien anos de soledad, un roman qui m'a marqué pour toujours. Et le récit que tu fais de ce spectacle fait bien envie, et qu'importe si on ne comprend pas tout, puisqu'il nous emporte si haut dans sa magie. Grosses bises ma poulette, Corinne
Oui, Corinne, l’univers de Garcia Marquez me plaît, ses personnages et ses récits côtoient toujours la réalité, la magie, l’irrationnel et le rêve.
"Cent ans de solitude", difficile à suivre tous ces personnages, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois, mais ce livre est à lire et à relire…
Et puis, ce spectacle est inspiré par l'une des 7 nouvelles de "L'incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique", rien que le titre est incroyable, j'avais acheté le livre rien que pour ça à l'époque.... Je l'ai lu il y a très longtemps, mais il est encore dans ma bibliothèque, comme "Cent ans de solitude" d'ailleurs et je crois bien que je vais les relire incessamment sous peu !
Bisous à toi aussi
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