Trois jours à Villars pour aller écouter Michel Jonasz dans sa formule Michel Jonasz trio, c’était le week end dernier et je dois dire que je ne suis pas encore tout à fait redescendue sur terre après ce concert.
Vendredi soir, dans le cadre d’un nouveau festival qui s’appelle "Villars de vivre", est programmé Jonasz.
Je suis émue et heureuse de le retrouver, je l’ai beaucoup vu en concert à ses débuts et puis un peu perdu de vue ces dernières années. J’aime tout son répertoire de l’époque avec des préférées qui sont des incontournables comme "Les vacances au bord de la mer", "Guigui", "J’veux pas que tu t’en ailles", "Lucille", parmi tant d’autres, je ne vais pas toutes les énumérer sauf encore la préférée de mes préférées "Les fourmis rouges"...
Alors, nous arrivons tôt dans la salle de ce grand hôtel de Villars, jolie petite salle de 600 places, places non numérotées, on se précipite au premier rang… ouf, on y est juste à temps, quelques secondes plus tard, quelqu’un vient placer des panneaux "place réservée" sur les chaises encore vides du premier rang…
20h30, les lumières s’éteignent et les 2 jeunes musiciens apparaissent, Guillaume Poncelet aux claviers et trompette et Stephan Edouard aux percussions. Michel Jonasz arrive ensuite et commence par un titre que je ne connais pas "Les traces derrière nous" , superbe. Il n’a pas trop changé; certes, il n’a plus de boucles sur le dessus de la tête, a pris quelques années et une moustache a poussé… sinon, la voix est intacte, l’énergie aussi, le regard qui brille lorsqu’il est ému, le regard de tendresse qu’il a pour ses 2 magnifiques musiciens, les mots souvent très drôles qu’il a entre les chansons.
Et voilà, nous sommes dans l’univers de Jonasz revisité avec ses deux musiciens qui semblent habités par la musique et un peu plus tard avec ses deux choristes, Eric Filet et Jean-Marc Reyno, qui sont magnifiques eux aussi. Ensemble, ils vont nous faire voyager en alternant les titres anciens et plus récents et c’est un bonheur à chaque morceau.
La set list est légèrement différente par rapport à celle du CD enregistré lors du concert au Casino de Paris en 2009. La voici en vrac :
De lafontaine
La terre et le père
La terre et le père
Le boléro (inspiré par le Buena vista social club)
Les wagonnets
Y’a toujours quelqu’un qui pleure
Mélancolie
Les amoureux des bancs publics (Brassens)
Les vacances au bord de la mer
Paire de palmes dans l’eau perdue
Paire de palmes dans l’eau perdue
Avec les choristes :
Lucille
La bossa
Du blues, du blues, du blues
La bossa
Du blues, du blues, du blues
Hoochie Coochie Man (Muddy Waters)
Super nana
Je voulais te dire que je t’attends
Super nana
Je voulais te dire que je t’attends
Joueurs de blues
Et puis, pour terminer, au 2ème rappel, il a interprété celle que j’attendais et que j’espérais si fort que j’en ai eu les larmes aux yeux dès les premières notes… et toute la salle s’est mise à chanter avec lui (et moi aussi, hum...)
"Tu t'rappelles on s'était couchés
Sur un millier de fourmis rouges
Aucun de nous deux n'a bougé
Les fourmis rouges
Est-ce que quelque chose a changé ?
Couchons-nous sur les fourmis rouges
Pour voir si l'amour est resté
Et voir si l'un de nous deux bouge,
Couchés sur les fourmis rouges"
La voici dans sa version première à l'époque où je l'ai connue...
Une salle debout pour applaudir et remercier Jonasz et ses compagnons de musique. Ce concert fut un grand moment de bonheur, vraiment. Je le reverrai en octobre au théâtre dans "Abraham", où il raconte la vie de son grand-père. Je me réjouis déjà.
Bravo et merci cher Mister Swing, votre histoire était fabuleuse…
Bravo et merci cher Mister Swing, votre histoire était fabuleuse…
L’air est pur et vivifiant dans ces montagnes, le soleil et les Dents du Midi majestueuses nous ont fait des clins d’œil tout le long de ce week end, et puis la nuit, Vénus, première à éclairer la nuit, est apparue et puis petit à petit, ses sœurs étoiles sont arrivées et ont brillé d’une intensité incroyable, elles avaient l’air si proches et si nombreuses… Plus tard, la lune nous a montré son quartier et une étoile s’est mise à briller juste à côté, quelle merveille.
Ce week end à Villars a été une belle parenthèse de bonheur, tous les ingrédients y étaient réunis…
Le dimanche en fin d’après-midi, en attendant le petit train pour redescendre, on a entendu quelques notes de musique venant de l’hôtel Villars Palace, le festival se terminait par un concert jazz manouche, alors on a esquissé quelques pas de danse sur le quai de la gare en éclatant de rire…
7 commentaires:
très bel article, entièrement d'accord avec, j'étais aussi à ce concert... j'ai adoré.
et merci pour le nom du titre qu'ils ont joué, Hoochie Coochie Man, impossible de le retrouver mais là, je vais me le procurer :-)
Merci Karin. Je ne sais pas si tu vis dans la région, mais si tu aimes Michel Jonasz, il repasse par là avec sa pièce de théâtre sur la vie de son grand-père "Abraham", pièce qu'il a écrite et qu'il joue seul sur scène.
Je pense que ce sera aussi un grand moment à ne pas louper, entre rires et larmes comme il sait si bien le faire et la musique tzigane en toile de fond...
Il sera en octobre à Genève et en novembre à Yverdon et à Vevey...
Jonasz, Jonasz !
Chez moi, c'est Gilles Vigneault, Pierre Lapointe, Florent Vollant, eux, je les écoute sur Espace musique, la radio musicale de Radio Canada.
Au pays des baleines, le ciel est bas, un ciel de plat pays, un ciel de Genève. Il pleut, il pleuvine, il bruine. Il bruisse de la pluie sur les carreaux.
Les étoiles ici, lorsque le ciel n'est plus un ciel de plat pays sont si nombreuses, si intenses, si lumineuses, si si... la voie lactée majestueuse, la lune qui rigole, une immensité, un bonheur, un cadeau !
Pao, elles sont belles tes photos.
Salut la gang, à bientôt un autre partage de mots
Merci Sylvie de nous parler de ton ciel québécois... et si un jour tu en as envie, fais-nous découvrir tes coups de coeur musicaux made in bord of Saint-Laurent... Si tu veux, je pourrais déposer ton texte dans les petites notes de mes ami(e)s...
Je connais un peu GIlles Vigneault mais pas du tout Pierre Lapointe ni Florent Vollant, par exemple.
Un bisou aux baleines et à toi !
Tout à l'heure, je remplissais des sachets de bonbons et autres gâteries pour l'Halloween et je pensais : ça sent l'automne, peut-être l'été des indiens, en tout cas la froidure qui s'en vient.
Les couleurs de la nature sont belles, la mer est un peu plus agitée, les baleines sont parties, il fait plus frais et les ours ne vont pas tarder de rentrer dans leur tanière.
Ce qu'on appelle l'été des indiens, c'est trois voire quatre jours où il fait exceptionnellement chaud à ce point qu'on se balade en manches courtes. Autrefois, c'était la période où les tribus autochtones changeaient de campement en quittant celui de l'été pour aller rejoindre celui de l'hiver. C'est pourquoi on appelle cette période plus chaude "l'été des indiens".
Quant à moi, il n'y a pas si longtemps que j'ai remis des chaussettes aux pieds...
Demain c'est "l'Action de Grâce", mais pour moi, c'est juste un jour férié que je prends avec grand plaisir, il n'y en a pas beaucoup au Québec. Je dormirai plus longtemps et comme il y aura certainement du soleil, j'irai marcher sur la plage en laissant mon regard s'évader vers l'horizon.
C'est aussi ça que j'aime au Québec, plus particulièrement en Côte-Nord, l'espace, l'air, la lumière.
Sur ce, je vous laisse, je vais ensacher d'autres bonbons pour les petits qui viendront cogner à ma porte le 31 octobre prochain, jour d'Halloween.
Cool Sylvie, ça me fait assez envie de me faire téléporter pour être devant ta porte le 31 octobre...
Je me vois bien marcher sur la plage, surtout pendant l'été des indiens, en mangeant des bonbons...
bisous
Je suis arrivée sur ce site par hasard. Comme j'adore Michel Jonasz, je me suis un peu attardée à lire les commentaires que je trouve très intéressants. Depuis que j'ai fait la connaissance de Michel Jonasz c'est très difficile d'aimer d'autres artistes. Cependant, je suis constamment à l'écoute d'artistes qui pourraient m'intéresser. Il y a Jean-Louis Murat, Gérard Manset, Fabien Martin, Yvan Dautin, Jacques Bertin, etc. etc.
Un des plus grands plaisirs de ma vie c'est de découvrir un artiste qui me fait, entre guillements, triper.
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