Un samedi soir sur terre, à l’Usine à gaz de Nyon
C'est dans cette petite salle chaleureuse, pas très loin du bord du lac que dans quelques instants, la deuxième soirée hommage à Bashung des helvètes underground va commencer. Je suis aussi fébrile que vendredi dernier à Lausanne. Les musiciens sont les mêmes, les artistes sont presque tous présents (manquent malheureusement Jean Fauque et Rodolphe Burger).
Ce qui change ce soir, c’est qu’on est debout, dans les conditions d’un vrai concert, sans discours entre les morceaux. On est tout devant, à quelques centimètres du pied du micro, j’ai même posé mon k-way et mon sac sur un petit coin de la scène, mon appareil photo au cas où…, je suis prête… aux premières loges pour tout recevoir en plein cœur, quel bonheur…
21h15, les musiciens arrivent et tout va s’enchaîner comme dans un rêve.
La set list est exactement la même que celle de vendredi dernier, si ce n’est que c’est Thierry Romanens qui reprendra de façon très poignante "Samuel Hall". "Mes bras" sera interprétée par Franco Casagrande, tâche ô combien difficile mais il s’en sortira plutôt bien, les frissons sont là et "La nuit je mens" par Olivia Pedroli.
Franz Treichler (des Young gods), Pascal Auberson, Boris Bergman, Polar et Oy enchaînent leurs reprises, tous de façon très personnelle et habitée… L’émotion est palpable sur la scène comme dans le public. Le duo sur "Volontaire" de F. Treichler et P. Auberson est toujours aussi bouleversant, Oy toujours aussi magnifique. Gérard Suter viendra accompagner Boris Bergman à la guitare. Et pour le final, ils reviendront tous sur scène pour interpréter ensemble "Helvète underground", évidemment...
Et puis, le concert se termine déjà, je n’ai pas vu le temps passer, moment suspendu, j’ai pas envie que ça s’arrête… Vous pourriez pas recommencer encore juste une fois, s’il vous plaît ?
Plus tard, sur le quai de la gare de Nyon, on attend le train du retour, Franz Treichler et ses amies aussi… "Bonsoir", sourire, pas osé lui dire… rien… Et puis on arrive à Genève, alors on se dit juste "au revoir, bonne nuit" avec un geste de la main et notre cœur qui crie merci à l’intérieur de nous… Pas besoin de mots finalement, ni de longs discours, on avait tous bien compris qu’on avait partagé cette même aventure et qu’on n’était pas prêts de l’oublier. L’âme de Bashung planait et planera encore longtemps au-dessus de nos têtes.
Merci à tous ces magnifiques artistes, aux musiciens, à Mobile in Motion et à ceux qui ont eu l’idée de cet hommage des helvètes underground dont je suis très fière, vraiment.
Les photos ont été prises par Kho, l'amie qui est toujours là,
au bon moment, au bon endroit... Merci !
3 commentaires:
Merci à Volontaire et à toi Pao pour ces vibrants et talentueux récits et aussi à Kho pour ses très beaux clichés (au pied de la scène !!).
Comme on dit chez nous, jamais deux sans trois (et quatre et cinq... voire plus, car visiblement affinités il y a), et je connais une petite salle suspendue pas très loin de chez moi qui serait ravie de voir débarquer cette belle brochette d'Helvètes (et mes petites chouchous avec of course ;-) Allez on croise les doigts pour que le rêve devienne réalité et s'exporte au delà de ses frontières dans les prochains mois. Et si tous ensemble on leur disait chiche ? O S E Z s'il vous plaît... nous on y sera.
incroyables photos, merci beaucoup! i wish i had been with you all! but i was "live"... love you guys. xoxoxoxooxoxox
Oui, les photos sont très belles et reflètent bien l’atmosphère de cette soirée, de ces deux soirées hommage à Bashung, merci à Kho, la photographe du cœur.
Moi, mon rêve serait que l’aventure se poursuive, dans les mêmes conditions, dans la pénombre d’autres salles de concert, sous une yourte au milieu d’une forêt, à côté d'un champs de tournesols ou au milieu de nulle part… l’indien mérite bien ça.
Ha, si j’étais magicienne…
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