Le Satellit Café est un lieu comme il en existe beaucoup à Paris, niché
au fond d’une ruelle sombre, un lieu simple et convivial et ce mercredi 9 mars,
Rolando Faria se produit sur la petite scène de cet endroit, à 21h…
20h30, je suis à l’entrée. Rolando Faria est déjà dans la salle, je l’entends
chanter et je demande à l’accueil :
- Mais, il a déjà commencé son concert ?
- Non, non, il fait la balance mais il est tellement heureux de chanter
qu’il a un peu de peine à quitter la scène…
J’entre dans la salle et je l’aperçois chantant et riant avec ses
musiciens. J’ai un petit coup au cœur tout de même, c’est très émouvant de le
revoir. Il n’a pas changé Rolando Faria, il est exactement comme dans mes
souvenirs, les années n’ont pas eu de prise sur lui, on dirait…
Il commencera son set à 22h par "Uricuri" et ne reprendra qu’un morceau
qu’il chantait à l’époque avec Luiz Antonio, "Melancolia", en nous demandant si
nous nous souvenions des Etoiles…
- Ouiiiiii ! a répondu la salle.
- Ha, vous n’êtes donc pas tous morts ! a-t-il dit en souriant.
Nous a fait chanter en brésilien aussi (moment surréaliste) et nous a
informé que son dentiste était dans la salle… c’était tellement drôle…
Sa
voix et son humour sont restés intacts, ce Pierrot lunaire à l’accent si craquant parle très bien français. Tantôt grave et émouvant, tantôt léger
et drôle, Rolando Faria nous balade dans ses reprises des grands compositeurs
brésiliens, accompagné par cinq musiciens (guitare, batterie, percussions,
violoncelle, contrebasse). Ils ont l’air d’avoir beaucoup de plaisir à jouer
ensemble.
J’ai passé un moment magique l’autre soir dans ce Satellit Café en
buvant de la Caipirinhia et en l’écoutant nous raconter son Brésil, moment
suspendu, j’aurais voulu que le temps s’arrête…
J’ai filmé quelques extraits du concert mais je ne les mettrai pas en
ligne vu la qualité désastreuse, je ne suis définitivement pas très douée pour ça !
En fait, je n’ai ni le bon matériel ni l’envie de perdre une miette de ce qui
se passe sur scène finalement.
J’aimerais bien avoir une baguette magique et pouvoir faire venir
Rolando Faria et ses musiciens dans une petite salle à Genève ou dans les
alentours… Je ne sais pas comment m’y prendre, mais je vais essayer de contacter quelques responsables de salles de concert par ici, eux doivent savoir.
Parce que je suis persuadée qu’il aura un public ici, car personne n’a
oublié ce duo mythique, ni Rolando Faria. J’en connais quelques uns d’ailleurs
et rien qu’avec eux, je suis sûre qu’on arriverait à remplir une petite salle.
Vous êtes une bien belle étoile querido Rolando, obrigado e boa sorte...