Lorsque Christophe, pendant ce concert si bien raconté par Dragonfly, reprend de très belle façon "Alcaline" de son ami Bashung, je ne peux m’empêcher de penser à l'interprétation incroyable des "Mots bleus" (du même Christophe) par Bashung il y a quelques années…
Ces deux chansons ont une histoire, magique et mystérieuse, qui lie les deux artistes, elles ont quelque chose en commun, elles se ressemblent et se répondent.
A travers leurs mots, un peu comme un écho, ils se rejoignent dans leur silence... Pourtant, l'un évoque un amour naissant et inavoué, "une histoire d'amour sans paroles n'a plus besoin du protocole", pendant que l'autre raconte la fin d'un amour, "où veux-tu que j'te dépose?, tu m'as encore rien dit, t'aimes plus les mots roses que je t'écris?".
L’un parle de mots bleus qu’on dit avec les yeux, l’autre de mots roses qu’on écrit…
En silence...
Je ne la connais pas cette histoire, peut-être a-t-elle été racontée dans l’une des nombreuses biographies sorties après la mort de Bashung, je ne sais pas, j’ai arrêté de les lire, un peu saturée par toute cette avalanche.
A travers leurs mots, un peu comme un écho, ils se rejoignent dans leur silence... Pourtant, l'un évoque un amour naissant et inavoué, "une histoire d'amour sans paroles n'a plus besoin du protocole", pendant que l'autre raconte la fin d'un amour, "où veux-tu que j'te dépose?, tu m'as encore rien dit, t'aimes plus les mots roses que je t'écris?".
L’un parle de mots bleus qu’on dit avec les yeux, l’autre de mots roses qu’on écrit…
En silence...
Je ne la connais pas cette histoire, peut-être a-t-elle été racontée dans l’une des nombreuses biographies sorties après la mort de Bashung, je ne sais pas, j’ai arrêté de les lire, un peu saturée par toute cette avalanche.
Par contre, j’ai retrouvé ce que disait Christophe à propos de Bashung en
janvier 2009 (My Taratata) :
"… J’aimerais voir Alain Bashung, je le cite souvent dans mes amis proches, parce qu’on s’est connus en 1970, on avait une passion commune, on faisait souvent des petites maquettes dans le studio que j’avais créé. Après, on s’est retrouvé, il a fait une très, très, très belle version des "Mots bleus " et moi, je chantais toujours "Alcaline". Donc, il y avait quelque chose de mystérieux qu’on est les seuls tous les deux à savoir, ça s’appelle le secret…"
Ce qu’ils ont aussi en commun ces deux artistes, à part le secret qui je
l’espère ne sera jamais dévoilé, c’est leur intégrité durant toute leur vie
d’artiste. Quitte à nous surprendre, nous dérouter, souvent à contre-courant du
mouvement du moment, ils ont continué à tracer leur route là où ils sentaient
qu’ils devaient aller.
Un peu plus loin dans l’interview, Christophe dit :
Un peu plus loin dans l’interview, Christophe dit :
"Le voyage avec Alain ne s’arrêtera jamais"…
On ne peut être que d’accord. Peu importe la couleur, les mots de Bashung sont éternels.