Et voilà, ma semaine à Paléo s'est terminée pour moi dimanche soir par le superbe feu d'artifice, rituel de fin de festival...
La tête bien remplie de souvenirs, de rencontres amicales et musicales, de dégustations culinaires (le poulet yassa sénégalais et le lomo saltado péruvien, mmmhhh...), de soleil, de chaleur, de pluie aussi et d'un ciel vendredi soir aux couleurs irréelles qui nous a offert un arc-en-ciel splendide au-dessus du village africain. Et puis, le petit train rempli de festivaliers et d'éclats de rire, la voiture que l'on cherche pendant des plombes sur le parking, les amis qu'on croise, qu'on perd et qu'on retrouve à l'heure du café, rituel de fin de soirée avant la sortie...
Musicalement, beaucoup de concerts vus ou entrevus, plus ou moins en entier, selon mon humeur. Voici un petit résumé de ces concerts mais je vais surtout parler de mes deux coups de coeur qui, à part celui de Benjamin Biolay dont j'ai déjà parlé et qui reste mon meilleur concert pour ce Paléo 2010, m'ont énormément plu.
Alors, d'abord une tendresse particulière pour l'éternel adolescent, Alain Souchon. Un clin d'oeil pour le toujours aussi beau et séducteur Jacques Dutronc, pour la pétillante Olivia Ruiz, Charlie Winston, M. et pour Hugh Masekela et sa trompette.
Un coup de chapeau à deux groupes suisses, Aloan et Mark Kelly et aux trois sud-africaines âgées d'une septantaine d'années du groupe Mahotella Queens. Un bémol pour Gaëtan Roussel parce que malgré que j'aime bien son dernier album, il n'a pas réussi à me transporter, le groupe Okou et Féfé non plus d'ailleurs.
Et pour la nostalgie, Crosby, Stills and Nash et Johnny Clegg ! Ils ont vieilli les bougres mais leur voix et leur présence scénique sont toujours au rendez-vous... Découverte d'un groupe assez récent de musique reggae dont le chanteur est allemand.... hum... Gentlemann and the Evolution, assez sympa surtout en écoutant couchée sur l'herbe à regarder le ciel et à rêver, mais l'ombre de Bob Marley n'y était pas vraiment... Et puis mes deux découvertes coups de coeur :
Et pour la nostalgie, Crosby, Stills and Nash et Johnny Clegg ! Ils ont vieilli les bougres mais leur voix et leur présence scénique sont toujours au rendez-vous... Découverte d'un groupe assez récent de musique reggae dont le chanteur est allemand.... hum... Gentlemann and the Evolution, assez sympa surtout en écoutant couchée sur l'herbe à regarder le ciel et à rêver, mais l'ombre de Bob Marley n'y était pas vraiment... Et puis mes deux découvertes coups de coeur :
Hindi Zahra, la perle du désert
Elle est d'origine berbère, née au Maroc, elle a la beauté et le mystère du désert. Sa voix est chaude et envoûtante et son regard est fascinant. Elle nous emmène dans ses voyages musicaux à travers le blues de son désert de nomades, en passant par des sons jazzy, pop, folk et de soul orientale. Elle chante en anglais et en berbère et les musiciens qui l'accompagnent sont excellents. On la compare à Janis Joplin, voire même à Billie Holliday... Moi, je ne sais pas trop mais en tout cas, j'ai totalement succombé à son charme et j'ai beaucoup aimé ce concert avec cette étrange impression qu'on pouvait puiser beaucoup dans ce regard qu'elle plantait dans les yeux de tout ce public venu l'acclamer.
Le morceau "Beautiful tango" est très beau, les autres morceaux de ce premier opus aussi. Auteure, compositrice et interprète, ce premier album est sorti sous le prestigieux label de jazz Blue Note et s'appelle "Handmade". Artiste à découvrir de toute urgence en écoutant l'album ou encore mieux, en allant la voir sur scène, elle est en tournée.
Son myspace : http://www.myspace.com/zahrahindi
Son myspace : http://www.myspace.com/zahrahindi
Staff Benda Bilili, le soleil de Kinshasa
Devant la scène du Dôme, appuyée à la barrière, j'attendais avec une certaine impatience l'arrivée de ce groupe "pas tout à fait comme les autres" dont j'avais, comme beaucoup d'entre nous, entendu parler ces derniers mois. Le ton est donné dès leur entrée sur scène, une énergie et une joie de vivre qu'ils nous communiquent dès les premières notes et qui se poursuivront tout au long du concert.
J'ai vu tournoyer des chaises roulantes et des béquilles, j'ai entendu le son d'un instrument de là-bas, création "maison", j'ai vu des sourires radieux et des bras qui se lèvent en rythme, j'ai entendu des voix superbes et j'ai ressenti beaucoup de chaleur humaine sur cette scène...
Nous avons dansé tous ensemble sur cette rumba congolaise, autant sur la scène que dans le public, tous, le coeur battant au même rythme.
En congolais, benda bilili signifie "regarde au-delà des apparences"... tout un programme... Belle leçon de vie !
Leur myspace : http://www.myspace.com/staffbendabilili
Leur myspace : http://www.myspace.com/staffbendabilili
Bonne route à vous, le Staff Benda Bilili et merci beaucoup.